Céline Dehors et François l’Explorateur — Aspirants, chercheurs en liberté, expérimentateurs d’idées loufoques. — Et accessoirement auteur de « Ce que le Souffle m’a donné »

mercredi, novembre 01, 2017


Chère lectrice, cher lecteur,

D'ici 7 jours, le blog Hors du Temps fermera ses portes.

J'ai adoré vous décrire ici mes aventures intérieures et extérieures, j'ai adoré recevoir de vos nouvelles à travers les commentaires que vous laissiez parfois.

Seulement, actuellement je change encore de vie et je voudrais aussi changer de voix.

J'écris pour partager ce que je ne peux pas dire. Parce que je n'ai pas autour de moi l'oreille adéquate qui saurait m'écouter : j'écris et je partage. En écrivant, j'éclaircie et je fais exister ce qui ne sait sortir autrement de moi.

Aujourd'hui, la forme que ce blog a prise est telle que je ne sais plus écrire ce que j'aurais à dire. Ma voix, celle de Hors du Temps, ne correspond plus à ce que je traverse. Je suis tenue par ma fille qui ne m'a jamais autorisée à vous dévoiler sa personne (maîtriser son image n'est pas une chose facile, alors celle de son enfant ne m'en parlez même pas !), je suis aussi tenue (ne m'en voulez pas) par mes lecteurs que je ne veux pas décevoir ni choquer.

Je vais donc déménager. Un autre domaine, une autre voix, une autre personne peut-être ?

Je vous souhaite à tous une belle continuation.

Céline Dehors.

mercredi, octobre 11, 2017



Enfant, je me pensais capable de contrôler l'univers. Mon pouvoir s'étendait à tout l'univers visible. D'une jeune enfant. A savoir : les camarades de classe, la famille, le personnel de l'éducation nationale et l'environnement qui borde le chemin. Tout cet univers se trouvait derrière un miroir qui reflétait mes pensées. Il suffisait que je pense à quelque chose pour qu'il apparaisse, par réciprocité. Si je commençais à m'ennuyer, je repérais dans la discussion des répétitions, dans les gestes des schémas déjà vus et revus, il devenait alors évident pour moi que la personne qui me faisait face ne faisait plus d'effort : elle s'ennuyait aussi. Si je n'aimais pas quelque chose, il n'allait plus m'aimer. Si quelque chose me décevait, je décevais en retour. Si j'avais envie de mentir, on me mentait. Si j'étais heureuse, tout était heureux avec moi. Et le plus délicat à assumer : si j'aimais, on m'aimait en retour.

mercredi, septembre 27, 2017




Les âmes dorment quelque part. Dans une dimension à laquelle nous avons peu accès. Les âmes dorment et rêvent de nos vies. Quand vient le moment pour elles, quand elles le sentent, quand elles se prennent à espérer, elles tendent un bras vers nous et nous touchent de leur présence. Les âmes s'incarnent en frôlant les dimensions, des rides se froissent et les ondulations font apparaitre ce que nous appelons la vie.

mercredi, septembre 20, 2017



Préambule


J'écris cet article en réponse à mon billet précédent, Le difficile âge adulte, déjà pour rassurer ceux qui me connaissent, ma famille et mes amis, et qui ont pu être alertés par les mots que j'employais. Sachez que vous avez été présents autant que vous le pouviez et autant qu'il le fallait parce qu'aujourd'hui, je vais bien.

mardi, septembre 12, 2017



Ce que je vais raconter ici n’est pas nouveau. En lisant d’autres vies partagées comme la mienne sur le web, je me rends bien compte que ma blessure est ressentie par d’autres. Ce que je vais relater ici parlera à quelqu’un, certainement, et ceci me conforte dans l’idée qu’il faut que je raconte.

dimanche, septembre 10, 2017


Il a un prénom en -ix, j'aime ce genre de prénom. Si un jour j'ai un autre enfant, je tacherais de m'en souvenir. Les prénoms en -ix m'inspirent la force et l'intégrité. -ix, donc, a une maison là où on veut, il la quitte bientôt et nous la prête en attendant et nous arrange le coup avec la proprio pour qu'on l'occupe officiellement après lui. Rien n'est bouclé encore, mais ça me donne bien de la tranquillité !

jeudi, septembre 07, 2017


Loutre : Maman ? On peut aller voir François ?
Céline : Non ma louloute, Papa est en classe, là…
Loutre : Mais moi j'ai trop envie de lui faire un câlin tout de suite !
Céline : Pourquoi ne le gardes-tu pas dans ton coeur, ce câlin ?
Loutre : Mais dans mon cœur il y a pas de place !
Céline : Ah bon ?! Pourquoi ?
Loutre : Il y a tout le sang… !

Je ne peux rien mettre dans mon coeur, il est plein de sang !

mercredi, septembre 06, 2017


Campagne de réintroduction d'animaux Playmobil à l'état sauvage menée par Loutre Wife Association

Sous le stress, François grimpe comme une salopette. Je l'ai déjà vu faire, c'est affreux à vivre. Je ne dis pas qu'il grimpe comme s'il portait une salopette, non non : il grimpe comme une salopette qui ne serait pas habitée. En faisant abstraction des prises de pieds et de mains. Enfin, cela ne l'a pas empêché de réussir (ouf !) les tests de sélection du Languedoc et le voilà ainsi en formation pour devenir moniteur d'escalade. C'était complexe, pénible, un véritable capharnaüm administratif, beaucoup de doigts croisés et finalement des agents Pôle Emploi qui ont bien travaillé et fourni les documents nécessaires juste à temps comme il fallait.

mardi, août 29, 2017


Au fil des mois…


Dans la cuisine : « L'huile d'olive, c'est fait avec des olives. »
Dans la forêt : « Oh… je crois qu'ici il y a des arbres qui poussent… »
En famille : « Tout le monde vieillit, je trouve. »
Sous les nuages : « Mais, pour aller dans l'espace, il faut un masque ! »
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