: Une enfant parmi les adultes
Céline Dehors et François l’Explorateur — Aspirants, chercheurs en liberté, expérimentateurs d’idées loufoques. — Et accessoirement auteur de « Ce que le Souffle m’a donné »

jeudi, avril 20, 2017

Une enfant parmi les adultes

Ce n'était pas nécessairement voulu, mais il faut bien dire qu'on cumule
1/ La loutre est fille unique ;
2/ Elle est non scolarisée ;
3/ Elle vit sur les routes ;
4/ Ses parents ne travaillent pas ou peu.

Au final, nous ne pourrons pas y échapper, elle aura une petite enfance à part. A part parce que, c'est mathématique, il y a peu de chance qu'elle rencontre un jour une personne ayant eu une enfance similaire, parce qu'il y a peu de chance que quelqu'un d'autre comprenne ce qu'elle a vécu, qu'un professionnel de l'humain se soit penché sur ce que peut produire ce genre de circonstances. Nous ne savons pas. Je n'ai encore rencontré personne qui sait. Nous avançons à l'aveuglette, souriant gentiment à ceux qui nous prodiguent leurs conseils, contrefaits nécessairement parce que toujours basés sur leur propre enfance ou leur propre enfant, qui ne ressemblent en rien à ce que connait l'Adorable. Personne n'envisage une telle situation lorsqu'il parle de l'enfant. Nous avançons sans modèle, sans référent, conscient qu'il est primordial que nous soyons alertes et attentifs.

Pour certains, les solutions sont toutes trouvées : il lui faut un frère ou une soeur, il faut qu'elle aille à l'école ou il faut que ses parents se sédentarisent au plus vite. Pour nous cependant il est hors de question de croire qu'on ne peut que foirer une éducation dans ces conditions. Je crois qu'il n'y a aucune raison que la norme —ou toute tentative de rapprochement— fonctionne mieux qu'un autre mode de vie. La norme est plus documentée, cela est certain, mais malgré tout le recul dont elle peut faire preuve, elle comporte elle aussi des désavantages majeurs. Ainsi donc, il est hors de question pour nous de changer les choses sous prétexte que personne ne sait. Nous allons éduquer la Loutre de cette façon, et nous ferons aussi bien que nous en sommes capables.

Si nous devions récapituler la situation de l'Adorable, voici ce que nous dirions :

C'est une enfant parmi les adultes.

Nous avons beau squatter les aires de jeux autant que possible, visiter les LAEP dès leur ouverture, nous rapprocher des familles avec des enfants au premier regard, c'est un fait indéniable : notre fille vit au milieu des adultes. Dès trois ans, les enfants sont parqués des journées entières dans les écoles, ils sont totalement absents du paysage social. Il n'y a que la Loutre qui se promène sur ce terrain complètement libéré de la présence de sa génération. Elle vivra parmi une société qui est encore invisible, qui grandit loin de sa propre vie.

Elle et la société

Sauf que voilà, la société qui attend notre Loutre adulte ne sera pas constitué que de ses enfants élevés entre eux, il y aura aussi tous les adultes déjà présents aujourd'hui, juste un peu plus vieillis. C'est avec ces personnes-ci que vit notre Loutre. Ces personnes ne ressemblent en rien aux enfants. Elles ne jouent pas, ou peu. Elles travaillent souvent. Elles sont responsables de leur propre vie. Elles parlent correctement. Elles savent lire et écrire. Elles font leur propre choix. Non, elles ne ressemblent en rien aux enfants.

A tout ça, je dirais qu'il en ressort évidemment du bon, et du moins bon. Les personnes qui l'entourent font preuve de capacités intellectuelles bien supérieures à celles d'un enfant de trois ans, notre Loutre ne peut jamais se reposer sur ses lauriers auprès d'eux. L'Adorable est indéniablement tirée vers le haut. Par exemple, elle fait de grands progrès au niveau du langage (ce qui est plutôt son point faible je crois) et il est évident que ses capacités physiques et sa motricité sont fortement stimulées.

A côté de cela, il me semble que c'est une enfant très sécurisée. Par là j'entends qu'elle est tenue à l'écart des interactions nuisibles ou toxiques, de l'enfant pénible et de l'adulte violent. Les personnes qui l'entourent savent qu'elles ont affaire à une petite fille, ils sont à l'écoute et sont prêts à prendre soin d'elle. Notre Loutre fait donc preuve d'une belle confiance en elle. Je suis ceci dit attentive au fait qu'il est à présent important qu'elle prenne peu à peu conscience de ses propres forces et faiblesses (sociales, physiques et intellectuelles) et les distinguent des personnes bienveillantes qui l'entourent. Est-elle capable d'aborder quelqu'un sans notre secours ? Jusqu'où va son autonomie ?

La Loutre joue bien souvent seule, elle rêve bien souvent seule, elle est ce petit nuage d'innocence au milieu de ce monde trop sérieux. Très sérieux, oui, pour une enfant si jeune, même si notre vie est quand même plutôt cool. Nous devons nous rappeler que nous avons une toute petite parmi nous, qui a des besoins spécifiques. Un câlin parfois, une explication supplémentaire pour comprendre une situation, un jeu simple à partager avec nous…
Au final, je ne saurai jamais départager ce qui appartient à sa personnalité et ce qui viendra de son éducation. (la Loutre est-elle HPI elle aussi ? pourquoi est-elle si attentive ? d'où lui viennent ses capacités physiques ?) Je crois de mon côté que l'environnement amplifie ou réduit les caractéristiques personnelles mais ne les invente ou ne les détruit pas. Par exemple, ma fille est bronzée, oui elle vit à l'extérieur ce qui lui permet de bronzer plus vite mais si elle avait eu la peau blanche, même après 12 h par jour sous le soleil, elle n'aurait pas bronzé pour autant. Ou alors, souvent sceptique face à ce que l'on dit, dans un environnement qui admet aisément qu'on remette en question les règles établies, il est évident qu'elle n'est jamais remise à sa place sur ça.

Elle et ses parents

Nous sommes deux adultes pour une seule enfant. Ainsi, notre besoin réel d'attention est réduit. Nous connaissons bien notre sujet (même si, il est vrai, un enfant se redécouvre tous les jours tellement il change) et le partage des taches est plutôt easy. Le danger pour nous et de ne pas centrer notre attention et nos attentes exclusivement sur elle. Nous devons faire la part des choses entre sa vie et la notre, trouver le juste espace pour notre couple et les adultes que nous sommes. Comme il n'est pas question de faire vivre cette enfant dans le monde des adultes comme si elle en était un, nous ne devons pas vivre dans son monde d'enfant comme si nous y avions une place. Il n'y a rien pour départager matériellement nos vies, pas d'école, pas de travail à proprement parlé pour nous, pas de frère et soeur, nous devons alors conceptualiser toutes les distinctions et les faire naître par l'intelligence, parce que nous n'avons que cela.

Face à un enfant, il est important de lui faire comprendre que notre vie ne dépend pas de la sienne, et que la sienne ne dépend pas de la notre non plus, avec tout le relatif que cela comporte et sur lequel chacun peut jouer. L'interdépendance au sein d'une famille ou de la société est une information à travailler et modeler. Par exemple, il est évident que notre Loutre dépend matériellement de ce que nous voulons bien lui offrir. Le camion n'est pas à elle. Il lui faut notre accord pour qu'un fruit ou une tablette de chocolat atterrisse au fond du charriot. Nous décidons de l'heure du coucher, de celle des repas, et de notre itinéraire. Nous ne lui cachons pas cependant que cette dépendance n'est ni absolue dans le temps (plus tard, adulte, elle le sera beaucoup moins), ni résolument rigide (elle a quand même dans une certaine mesure voix au chapitre). De plus, cette dépendance est contextuelle. Par exemple, puisque notre Loutre s'interroge régulièrement sur la mort, nous avons abordé le problème de nos propres fins : que se passe-t-il sans maman, sans papa, sans Jedi ?
Réfléchir ainsi en famille nous permet de mettre en avant la place que nous offrons à l'amour. Oui, nous nous aimons François et moi, d'amour, et nous aimons notre Loutre, d'amour aussi très probablement. Cet amour cependant ne s'appuie pas sur ce que l'Adorable est capable de faire (oui, si tu te trompes en comptant jusqu'à dix, ma louloute, je t'aime toujours), il ne faut pas lui faire craindre la déception. Voilà qu'elles sont mes préoccupations en terme d'éducation, bien plus que la lecture ou les mathématiques, ou les noms des arbres et le pluriel de cheval et la femelle du cerf…

Moi parent, je réfléchis surtout à la place donnée à l'attachement, à la dépendance, à l'amour et à la déception.

Elle et vous

Pour tenter de donner un sens véritable à cet article, je vais ici parler de vous. Oui, il y a toujours quelque chose d'intéressant à prendre en compte, une personnalité ou une histoire particulière, lorsqu'on réfléchie à la vie. Voir en face sa propre réalité et savoir la reconnaître et la comprendre est une expérience de vie formidable. C'est une oeuvre pour l'intelligence et la paix. Là où l'on vous a appris à voir des contraintes, des erreurs, ou même des obstacles, apprenez aujourd'hui à voir des expériences, des richesses et des opportunités.

Nous, oui nous, nous devons continuellement faire cet effort d'observation et de compréhension pour vivre intelligemment parce que rien (aucun livre, aucun exemple) ne nous permet de l'apprendre autrement. Mais vous, vous, VOUS avez aussi cette obligation même si vous n'êtes pas hors-normes, même si tout se passe comme prévu, vous ne pouvez pas vous dire « Ouf, c'est bon » et vous reposez sur vos lauriers. Rien n'est absolu, rien n'est gagné d'avance. Nos enfants, nos compagnons et nos compagnes, nos amis, tous ont besoin de ces réflexions.

Si un jour vous manquez d'eau pour faire votre vaisselle (je ne vous le souhaite pas, hein, je joue simplement à imagine que…) ne vous dites pas : c'est mission impossible. Ne vous dites pas qu'il vous fait nécessairement trouver de l'eau quelque part. Ne vous dites pas qu'il faudra nécessairement manger dans des assiettes sales. Ne vous dites pas que faire la vaisselle est absurde et que les hommes du paléolithique s'en sortaient bien sans. Non, réfléchissez, avec votre coeur, avec votre âme, avec toutes vos connaissances et votre esprit et alors vous saurez la faire, cette vaisselle avec 25 cL d'eau, vous saurez. Même si vous ne manquez, au final, jamais d'eau. Même si votre enfant va à l'école. Même si vous n'avez pas d'enfant. Toutes vos questions et toutes les réponses que vous trouverez feront que vous ne passerez pas à côté des choses.

Ensuite, parce que votre travail ne s'arrêtera pas là, tournez-vous vers vos voisins et vers moi et dites : j'avais une vaisselle à faire avec 25 cL d'eau et voici ce que cela m'a appris de la Vie. Vous me parlerez de comment vous avez utilisé votre éponge, de quel savon vous avez choisi et moi j'entendrai parler du Soleil et de la sensibilité de la Vie. Parce que là, aujourd'hui, je vous ai parlé de l'éducation de notre Loutre, atypique dans les circonstances, ce n'est pas ce que vous devez y lire. Non, vous, vous devez y trouver un remède pour ne plus gaspiller votre eau lorsque vous vous rendez aux toilettes, ou lorsque vous faites la vaisselle. C'est ce que la Loutre me dit chaque jour dans son regard. Elle me dit : « Tu as peur pour moi parce que je ne vais pas jouer avec les autres enfants. Mais ce n'est pas ça que tu vois. Quand je me tiens ainsi à l'écart, tu y vois ta propre vie et la mienne, et tout l'espace qui les sépare et sur lequel les sourires que tu m'envoies ne peuvent rien…

Je sais que nous ne pouvons au fond qu'être autodidactes dans l'apprentissage de nos propres gestes. »

15 commentaires:

  1. Elle est trop belle La Loutre. En plus elle a la même coupe de cheveux que moi et phonétiquement la même couleur(blond et blanc)
    Bon, les parents et Jedi sont beau aussi.
    Bonne aventure.
    Paloup.

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    1. Merci Paloup de nous dire que nous sommes tous beaux. Ca doit être de famille ;-P

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  2. Hola ! Merci pour vos articles que je lis régulièrement, même si je ne fais pas parti de cette "génération bloggin" qui me questionne toujours autant ! Je me demandais pourquoi vous partagiez votre article entre "vous" et "nous" ? En tant que lectrice, je me sens inclue dans le "vous" et pourtant je vis aussi de façon "marginale" sans pour autant vivre en camion. Il y a, de fait, plein de façons d'être "à la marge", plein, plein et plein. Et je pense qu'il y a d'autres lectrices/teurs dans le même cas que moi ! Alors je me demandais pourquoi cette distinction dans ce billet ? merci d'avance de votre réponse, si vous en avez le temps. Beau Printemps ! Céline

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    1. Bonjour, ravie de vous lire ici.
      Je vais faire de mon mieux pour répondre à votre question. Dans ce billet, j'ai fait la distinction pour ne laisser à aucun de mes lecteurs la possibilité de se défiler. Je lance ici un appel à l'observation et à la réflexion sur soi-même, parce que cela me peine de l'entendre, de le lire, de le voir si peu chez les uns et les autres.
      Ce n'est pas une distinction sur le fait d'être à la marge ou non, d'ailleurs je ne m'estime pas moi-même marginale (plutôt très à l'intérieur, parce que j'ai aujourd'hui la possibilité de voir beaucoup plus de choses que dans mes anciennes vies) mais très certainement dans une situation aucunement documentée, sans exemple à suivre.
      La distinction je l'ai faite dans l'envie de se questionner, de faire profiter de ses réflexions et de ses observations aux autres, de comprendre l'intérêt de cette démarche.
      Je voulais aussi bien distinguer le "nous" et le "vous" pour faire comprendre que je n'appelais pas au débat, mais bien à un point de rencontre entre plusieurs réalités.

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  3. Oui, bien sûr, d'ailleurs je pense que j'avais lu le billet de travers !!! En le relisant, il m'apparait fort différent... Comme quoi ! Bien à vous, Céline

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    1. Ah ah ! Dans ce cas, j'espère que ce que vous avez compris à cette seconde lecture ne vous a pas dérangé ^^
      Bonne journée !
      Céline.

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  4. J'aime toujours autant lire tes réflexions, même si je n'ai pas grand-chose à y ajouter (nos filles devraient avoir un parcours d'enfants très classique). Mais est-ce que ça veut dire que vous envisagez de rester nomades encore plusieurs années ? Il me semblait avoir compris que c'était un projet délimité dans le temps, mais j'ai peut-être mal compris. Dans tous les cas c'est un très beau projet, et une réelle chance pour la Loutre : elle aura tout le temps de fréquenter plus intimement sa génération plus tard...

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    1. Bonjour Chat-Mille ! Quel plaisir de lire "nos filles" ! Je souhaite une très belle vie à cette nouvelle exceptionnelle fille-chat :-D
      Au départ, nous avions prévu de partir ainsi un an seulement, tu n'as absolument pas mal compris. L'année commence à toucher à sa fin mais il nous reste encore pas mal d'argent sur notre budget (beaucoup grâce à la CAF qui nous donne un peu d'argent tous les mois, c'est assez confortable !), donc nous nous permettons encore plusieurs mois de vie sur les routes dans notre petit Otto !
      De plus, notre vision du monde a beaucoup évolué, nous imaginons des choses nouvelles. Je crois que nous ne reviendrons jamais à notre vie "d'avant".
      Cependant, le contrôle technique de Otto approche, je crois qu'il ne le passera pas. Notre camion a de plus une petite panne qui l'empêche de tourner rond. Ma confiance en lui n'est pas au plus fort et nous pensons actuellement beaucoup à une vie "à cheval". Peut-être allons acheter un petit terrain sur lequel nous pourrons garer un bus un peu plus grand, autour duquel nous pourrions cultiver quelques plantes (cela me manque beaucoup, cueillir des plantes sauvages ici et là ne me suffit pas ^^), avoir des poules… ? Nous pourrions utiliser le bus ou Otto pour "voyager".
      A côté de ça, je crois que j'aimerais bien travailler dans une école pour offrir à une classe une instruction qui s'inspirerait dans la forme de ce que nous vivons aujourd'hui : beaucoup de libertés, beaucoup de rigueur aussi, une large ouverte vers la nature et la diversité. Je suis certaine que cela pourrait donner quelque chose de très intéressant ! Donc, avec tout ce que cela a de contradictoire, je vais préparer le concours pour être professeur des écoles.
      Merci pour ton message Chat-Mille ! Tu es une super-maman-super-femme capable de t'occuper de deux jeunes enfants et en même temps de lire les articles sur les blogs et d'y laisser des messages :-) Bisous !

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  5. "ta propre vie et la mienne, et tout l'espace qui les sépare"
    Une formulation si belle, mais qui me donne le vertige de tout ce qu'elle implique.

    Quelle responsabilité, l'éducation d'un enfant !

    Quand je lis ton article, moi qui ai toujours ce vilain défaut de me projeter, je me demande ce que la loutre en pensera, lorsqu'elle sera adolescente puis adulte. Vous sera-t-elle reconnaissante de ce mode de vie que vous lui avez permis de vivre, ou bien au contraire vous en voudra-t-elle de l'avoir maintenue à l'écart d'une éducation "traditionnelle" ?
    Il faudra attendre pour avoir son avis !
    Ma foi, elle n'a pas l'ai malheureuse, sur les photos ;)
    Comme tous les parents, vous ferez des erreurs, mais vous faites l'effort de prendre tout ce recul sur l'éducation, et je trouve cela admirable et généreux.

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    1. Bonjour Cléa ! Je suis contente de te lire ici. Tu n'écris plus pour ton blog ? Tu es peut-être trop prise par ton roman.

      Oui, l'éducation d'un enfant c'est beaucoup de responsabilités mais… comme tu es responsable de ta relation avec tes voisins, ton conjoint, tes amis, ta famille, celui qui distribue ton courrier, la personne qui lit les e-mails que tu envoies, etc. Tu ne peux pas ne pas être responsable. A la différence qu'avec un enfant tu as un lien particulier qui fait que tu exerces cette responsabilité à chaque seconde.

      La loutre sera libre de penser ce qui lui conviendra. Elle aura de quoi penser quels que soient nos choix ou nos vies. Les enfants pensent à propos du divorce de leurs parents, ils pensent à propos de leur autorité, ils pensent à propos de la place de leurs grands-parents, des amis qu'on leur a permis d'avoir, de comment les parents ont géré l'attirance de la cigarette… Il y a tellement de quoi penser !

      Ce que je sais moi en tant qu'ex-enfant, c'est que je peux bien penser ce que je veux de mes parents, je suis bien devenue adulte. Les erreurs de mes parents m'ont appris des choses sur moi-même, sur le monde en général, elles ne sont pas inévitables, elles sont nécessaires. Si notre Loutre pense un jour : « Il m'aurait mieux fallu recevoir une éducation dans les clous ! », elle aura alors compris quelque chose sur elle qui nous a échappé. Notre erreur lui apportera une sagesse que ces parents n'auraient jamais pu lui offrir autrement, parce que nous ne la possédons pas.

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  6. Bonjour Céline !
    Je n'écris plus sur le blog, non, l'inspiration m'a manqué ces derniers temps et j'ai préféré me concentrer sur mon roman effectivement. Il est parti en bêta lecture cette semaine !

    Et oui, bien sûr qu'elle pensera bien ce qu'elle voudra, je suis juste curieuse de voir quel chemin elle va prendre. Comme je le disais dans le commentaire précédent, j'ai trop tendance à me projeter. Quand je travaillais avec les collégiens, je me répétais souvent que j'aimerais beaucoup les revoir dans dix ans, vingt ans, voir ce qu'ils sont devenus et comment ils ont évolué. Les parcours personnels m'intéressent beaucoup.

    Mais bon, il y a le temps de voir venir ! Bonne fin de semaine à tous les trois.

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    1. D'accord Cléa. Je vais ajouter un rappel dans ma boite mail pour que dans 15 ans je pense à demander à Loutre ce qu'elle pense de tout ça et je t'enverrai un message pour t'apporter sa réponse ! ;-)

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  7. Réponses
    1. Héhé ! C'est fait ! J'espère que tu ne changeras pas d'adresse mail d'ici là (et moi non plus ^^). C'est que ça fait loin 15 ans quand même ! J'ai dû passer les mois un par un pour choisir la date du rappel :-P

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  8. Ouh, ça doit représenter un sacré paquet de clics ;)
    Si j'en change, je ferai un transfert de mail ^^

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Je vous remercie vivement de prendre le temps de m'écrire un commentaire. Vous pouvez être assuré de recevoir une réponse très rapidement.
A bientôt !
Céline.

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