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Avoir peur qu'on lui retire son bébé !

Ce qu'il y a de fou avec une naissance, c'est que tout, même le truc le plus minime, est susceptible de vous toucher très personnellement et très profondément. Voilà pourquoi, je pense, il est si difficile de faire le deuil de l'accouchement parfait, de faire le deuil de la famille parfaite, de faire le deuil du personnel de la maternité parfait… Les bouleversements sentimentaux que déclenchent une naissance sont tels qu'un événement que vous ne remarquerez même pas en temps normal peut être tout de suite absorbé quelque part au fond de vous, vous faire souffrir, vous faire pleurer pendant longtemps, vous émouvoir au-delà du possible. Il faut traiter les jeunes parents avec beaucoup de douceur, les gens l'oublient très vite malheureusement. Je ne connais pas une maman qui n'en a pas fait les frais. Les papas sont moins touchés je crois. Pourquoi cela ? Parce qu'ils ont la possibilité de quitter la maternité dès qu'ils le souhaitent ? Parce qu'ils reprennent le travail rapidement ? Parce qu'ils sont moins fatigués par la naissance ? Je ne sais pas vraiment. Mon mari répond négativement à chacune de ces questions mais je le sens malgré tout beaucoup moins marqué que moi par la naissance de notre fille. Est-ce simplement une question de force mentale ?

Il y a eu un jour où j'ai littéralement senti l'un de ces tampons douloureux hérités de la naissance de ma petite bulle sortir de ma tête. Quand j'y repense, j'ai encore un peu d'émotion qui me monte dans la gorge, mais la peur et le stress engendrés par cette marque m'ont heureusement quittée. Je voudrais vous parler de la peur que j'ai eue pendant plusieurs semaines qu'on me retire mon enfant parce que j'étais incapable de m'occuper de lui. C'est drôle, tant qu'il n'était pas sorti, et tant qu'il n'était pas passé devant mes yeux en passant la porte de mon esprit, je n'avais pas conscience qu'il était là. Quand il est entré, j'étais très fatiguée et très fragile, je ne l'ai pas senti venir. Mais quand il est parti, j'ai été soulagée, légère, forte. C'était tout aussi bien qu'une rééducation du périnée : je marchais tranquillement, sans que mon corps ne me pèse sur mon ventre. Ce qu'il y a d'intéressant dans mon cas c'est que je sais précisément ce qui a fait entrer cette peur en moi, quel événement l'a déclenchée. Je sais aussi quel événement l'a jeté dehors. Cela vous intéresse ? Lisez la suite !

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A bientôt !
Céline.

J'ai testé pour vous : Refuser la péridurale !

Cinq personnes ont participé à mon sondage et les analyses sont formelles : l'article que vous avez choisi est celui qui traite de la péridurale.

Avant de parler personnellement de cette question très personnelle, je tiens à préciser que la grossesse de la petite loutre a été exemplaire. Pas la moindre douleur, une prise de poids plus que contrôlée, la patate jusqu'au jour J, une petite bulle tournée comme il se doit… Le rêve, quoi ! Donc, niveau accouchement et tralala j'avais entièrement le choix ! Ce choix n'existe pas forcément pour toutes les grossesses, j'en suis pleinement consciente, et je ne désire pas par cet article réveiller les foules.

La douleur de l'accouchement ne m'avait jamais effrayée. Je craignais les déchirures, la césarienne et la souffrance fœtale mais la douleur, pas du tout. Je voyais bien dans les films les femmes crier lorsqu'elles accouchaient, les cours de préparation à la naissance nous préparait à comprendre ces douleurs, et pourtant je n'y croyais pas vraiment. Un utérus qui se contracte, je vois bien, quand je fais du sport, j'ai mal, mais ce n'est pas une douleur inquiétante, ce n'est pas une souffrance, alors je peux l'accepter. Voici ce que je me disais. Alors le RDV d'information sur la péridurale, je l'ai un peu oublié. L'anesthésiste qui me demande si j'ai des questions, je lui dis "Pas vraiment, non." Finalement, la péridurale, je ne savais pas trop ce que c'était. Heureusement qu'il y a eu les cours pour la préparation à la naissance ou une gentille sage-femme nous a tout expliqué, ou presque. Voici ce que j'ai retenu.

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